je te prends

Tellement de choses qu'on a faites qu'une fois et tellement de choses qu'on a pas faites. 
Je revois à  Montorgueil ce moment où je jouais avec mon doigt dans ta bouche, ta langue et tes lèvres qui faisaient leur ballet avec mon index, ou mon pouce je ne sais, plus - tant pour moi le pouce est le plus phallique pour pénétrer, je ne sais pourquoi - ce jeu de la bouche et du doigt, qui se fait visage proche, les yeux dans les yeux, entre sexe, baiser, et succion de l'enfance.  Tu me manques, j'ai besoin de ton énergie vitale, de ton désir, pourquoi es-tu si loin ? Il me monte des envies de te prendre : ce matin je t'ai prise en imagination, je t'avais attirée au bord du lit et debout face à toi je tenais le haut de tes fesses dans le plat de mes mains. Tes jambes remontées sur mes épaules je baisais tes seins et je mordillais leur bout et les picorais de baisers un peu secs, puis lentement je te pénétrais avec un gode attaché à mes hanches et j'imaginais ton plaisir à être prise dans un mouvement langoureux lascif lent et profond j'imaginais ta voix me disant ton plaisir et ta jouissance.